Chapitres
Dynastie Liszt
Les dynasties électives : tel pourrait être le sous-titre de ce programme consacré à Franz Liszt, qui en plus de sa production propre comme le Concerto pour piano n° 1 ou les Préludes, affiche volontiers son tribut aux maîtres du passé. Son poème symphonique À la Chapelle Sixtine est un vibrant hommage à Allegri et Mozart, et sa Fantaisie sur les Ruines d’Athènes témoigne de son admiration pour Beethoven. En explorant ce répertoire avec son fidèle complice, le pianiste Nicholas Angelich, Insula orchestra vivifie l’art de la transcription de Liszt.
Le programme
Œuvres
Ludwig van Beethoven / Franz Liszt – Fantaisie sur Les Ruines d’Athènes, S. 122
Franz Liszt
Concerto pour piano en mi bémol majeur, n° 1, S. 124
À la Chapelle Sixtine, S. 360 (version orchestrale)
Les Préludes, S. 97
Soliste
Nicholas Angelich, piano
Ensemble
Insula orchestra
Direction
Laurence Equilbey
En plus de son talent pour ses œuvres propres, Liszt manifeste un génie particulier pour la transcription et l’orchestration. La moitié de son corpus musical est dédié à cet art. Pour certaines partitions, il s’agit de retranscrire la partition originelle en l’adaptant au piano, pour d’autres, de s’emparer du thème originel pour l’adapter, le varier, créant des réminiscences de l’œuvre initiale.
S’il pourrait paraître difficile de faire un choix parmi les quelque 350 transcriptions de Liszt, il relève de l’évidence pour Insula orchestra de se pencher plus particulièrement sur les œuvres dédiées à ses compositeurs de prédilection : Mozart et Beethoven.
Ainsi, le poème symphonique À la Chapelle Sixtine, est un émouvant hommage – surtout sur instruments d’époque – à Mozart et Allegri, où Liszt cite leurs respectifs Ave verum corpus et Miserere.
Plus connue, la Fantaisie sur les Ruines d’Athènes, d’après Beethoven, montre à quel point ce formidable transcripteur sait créer de véritables correspondances avec les autres musiciens, qu’ils soient des maîtres du passé ou ses contemporains.
Insula orchestra explore également dans ce programme l’un des plus grands poèmes symphoniques de Liszt, Les Préludes, dont le soubassement est littéraire cette fois, inspiré de Lamartine.
The columns of the Parthenon
Dimitrios Constantin - Rijksmuseum
Pratique d’exécution
Ludwig van Beethoven / Franz Liszt, Fantaisie sur Les Ruines d’Athènes, S. 122
Pno solo / 2+Picc.2.2.2 / 2.2.3.0 / Timb. + Prc. (Cymb, Tgl., G.c) / Cordes (10.8.6.5.4)
Franz Liszt, Concerto pour piano n° 1 en mi bémol majeur, S. 124
Pno solo / 2+Picc.2.2.2 / 2.2.3.0 / Timb. + Tgl. / Cordes (10.8.6.5.4)
Franz Liszt, À la Chapelle Sixtine, S. 360 (version orchestrale)
2.2.2.2 / 4.2.3.1 / Timb. + Prc. (G. caisse, Tam-tam) / Cordes (10.8.6.5.4)
Franz Liszt, Les Préludes, S. 97
3.2.2.2 / 4.2.3.1 / Timb. + Perc (Tambour, Cymb, G.c) / Hp. / Cordes (10.8.6.5.4)
Diapason
438 Hz
Nomenclature – Mode d’emploi
Boulogne-Billancourt
Auditorium de La Seine Musicale
Aix-en-Provence
Grand Théâtre de Provence
Bâle (Suisse)
Martinskirche
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Bibliothèque
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