Beethoven
Double orchestre
Le programme
Œuvres
Hector Berlioz – La Damnation de Faust, « Marche hongroise »
Étienne-Nicolas Méhul – Symphonie n° 1 en sol mineur
Ludwig van Beethoven – Symphonie n° 5 en ut mineur op. 67
Egmont, Symphonie triomphale
Ensembles
Akademie für Alte Musik Berlin
Insula orchestra
Direction
Laurence Equilbey
Pour la première fois, deux orchestres sur instruments d’époque, l’allemand Akademie für Alte Musik Berlin et le français Insula orchestra, s’unissent pour un concert à double effectif.
Ensemble, ils proposent en première partie la « Marche hongroise » de La Damnation de Faust de Berlioz et la Symphonie n° 1 d’Étienne Nicolas Méhul, surnommé le « Beethoven français ».
Le concert se poursuit avec la Symphonie n° 5 de Beethoven, reconnaissable dès ses premières mesures.
Note d'intention - Laurence Equilbey
Laurence Equilbey
Julien Benhamou
Pourquoi réunir deux orchestres ?
Nous menons des recherches autour de la dimension des orchestres « festivals » de l’époque beethovénienne. Leurs proportions sont très importantes, les bois et les cuivres sont par 4 au lieu de 2, le chemin de jeu très architecturé, avec des passages soli et d’autres en tutti…
Tout cela nous passionne, notamment sur le rendu sonore et expressif. J’ai déjà travaillé avec Akamus, et l’idée de leur proposer un premier programme avec Insula orchestra est venue très rapidement.
Pourquoi un répertoire romantique ?
Ce projet s’est construit autour de la Cinquième symphonie de Beethoven, œuvre immense et vigoureuse, pour laquelle nous possédons un matériel d’orchestre de l’époque qui comporte les mentions de soli et tutti qui nous intéressent.
J’ai alors cherché une œuvre du répertoire français qui rentre en résonnance, et la Première symphonie de Méhul s’est imposée. Elle est créée la même année et son final comporte le motif célèbre du début de la Cinquième symphonie.
Et Berlioz, ce visionnaire très aimé de l’Allemagne, grand défenseur de Beethoven en France et amoureux des grands effectifs.
Comment expliquer la popularité de la Cinquième ?
Le thème principal est bien sûr un élément important : très identifiable, incroyablement concis, percussif… révolutionnaire à l’époque.
Cette symphonie – et son fameux « Destin qui frappe à la porte » – est une pièce maîtresse de la légende de Beethoven. Elle est avant tout une des rares œuvres politiques de Beethoven.
Le premier mouvement est un combat acharné contre l’oppression et la tyrannie. Toute la symphonie conduit au final libérateur. Cette quête de délivrance lui donne son universalité.
Pratique d’exécution
Berlioz, Marche hongroise (Damnation de Faust)
4(+picc).4.4.4 / 4.2+2cnt.3.Oph. / Timb. + Prc. (G.c + Cymb; Tambour + Tgl) / Cordes (16.14.12.10.8)
Méhul, Symphonie n° 1
4.4.4.4 / 4.0.0.0 / Timb. / Cordes (16.14.12.10.8)
Beethoven, Symphonie n° 5
4+Picc.4.4.3+Cbn / 4.4.3.0 / Timb. / Cordes (16.14.12.10.8)
Diapason
430 Hz
Nomenclature – Mode d’emploi
Boulogne-Billancourt
Auditorium de La Seine Musicale
Dispositions de l’orchestre – Plans de scène
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Bibliothèque
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