Chapitres
Franz Schubert / Emilie Mayer
Insula orchestra propose un voyage dans les terres romantiques allemandes. Si Franz Schubert y occupe une place de choix avec notamment sa Symphonie « tragique » dont la tonalité en mineur accentue l’inquiétude, Laurence Equilbey, après avoir enregistré l’œuvre de Louise Farrenc, choisit de mettre en écho une symphonie d’Emilie Mayer, compositrice du XIXe siècle, une véritable célébrité de l’époque au catalogue impressionnant. Une œuvre qui permet de comprendre pourquoi elle a été souvent surnommée « la Beethoven au féminin ».

Le programme
ŒUVRES
Le Pavillon du Diable, D.84
Symphonie n° 4 en ut mineur, « Tragique » D.417 (32’)
Symphonie n° 1 en do mineur (33’)
ENSEMBLE
Insula orchestra
DIRECTION
Laurence Equilbey
L’ouverture [du Pavillon du diable] recèle ce que Schubert a pu écrire de plus révolutionnaire.
Après une intégrale symphonique consacrée à la compositrice française Louise Farrenc, (ponctué par un enregistrement très remarqué chez Warner de ses symphonies n°1 et 3, et un autre à venir), Laurence Equilbey et Insula orchestra s’engagent une nouvelle fois afin de faire connaitre au grand public les œuvres de compositrices injustement oubliées. Ils se consacrent ces prochaines saisons à l’exploration des symphonies d’Emilie Mayer (1812-1883) et prévoient d’enregistrer la plupart de ses œuvres.
L’axe Schubert/Mayer nous est apparu évident à la lecture des œuvres, tant leur style et leur poétique se répondent. Ainsi, ce cycle nous entraînera dans des confrontations régulières entre les deux artistes ces prochaines saisons.
Le Pavillon du diable est un des premiers opéras de Schubert. C’est un opéra de « magie naturelle », dont l’ouverture recèle ce que Schubert a pu écrire de plus révolutionnaire. La Symphonie n°4, dite « Tragique » par le compositeur lui-même, est la symphonie qui dévoile la pensée dramatique extraordinaire du compositeur. Elle démontre par sa profondeur et sa maturité, que Schubert, à 19 ans, méritait déjà amplement sa place aux côtés de Beethoven dans l’histoire du genre symphonique.
Originaire d’Allemagne du nord, Emilie Mayer a composé huit symphonies. La première, écrite en 1847, est construite dans un style très romantique, en do mineur, dans un langage ardent et une forme exemplaire. Faire entendre son œuvre est aujourd’hui une nécessité. Nul doute que la confrontation au génie schubertien la révèlera au plus grand nombre.
Bertrand Boissard
Pratique d'exécution
Schubert, Le Pavillon du Diable, Ouverture:
2.2.2.2. / 2.2.3.0 / Timb. / 10.8.6.5.4
Schubert, Symphonie n° 4 « Tragique » :
2.2.2.2 / 4.2.0.0 / Timb. / 10.8.6.5.4
Emilie Mayer, Symphonie n° 1 :
2.2.2.2 / 2.2.0.0 / Timb. / 10.8.6.5.4
Diapason
430 Hz
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