Chapitres
Fantaisie pour piano, chœurs et orchestre
op. 80
Les clés de l'œuvre
Date et lieu
22 décembre 1808, Theater an der Wien (Vienne)
Époque
Romantique
Taille
20 minutes et pas une de plus.
Dimensions
46-1 (46 musiciens, 1 piano soliste), et chœur mixte.
Signe distinctif
Ses mensurations atypiques.
Ce que nous aimons
L’Hymne à la joie, 16 ans avant l’heure. Ça c’est un scoop !
Nous vous conseillons
Beethoven, le piano et l’orchestre : une grande histoire d’amour ! Goûtez donc à l’un de ses cinq concertos pour piano, vous nous en direz des nouvelles.
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La fantaisie est le monologue de l’artiste, dans lequel il n’exprime rien que ce qui lui est propre, seulement son ressenti ;
Vingt minutes époustouflantes : c’est la durée de cette fantaisie créée à Vienne le 22 décembre 1808, en guise de conclusion d’un concert où Beethoven donne quelques unes de ses plus grandes partitions comme les Cinquième et Sixième Symphonies.
Par ce festival de chefs-d’œuvre, le compositeur souhaite éblouir ses mécènes au terme d’une soirée d’adieux destinée à leur faire croire qu’il accepte le poste proposé par Jérôme Bonaparte, couronné roi de Westphalie. La ruse est habile : elle se conclut par la signature d’un généreux contrat avec l’archiduc Rodolphe, les princes Kinsky et Lobkowitz, tremblant à l’idée de perdre leur protégé.
Pour ce final éblouissant qu’est La Fantaisie chorale, Beethoven semble avoir condensé tout son art : l’intimité du piano s’allie à l’exubérance de l’orchestre tandis que le chœur lance un message d’harmonie universelle sur un poème de Christoph Kuffner. Un texte et une mélodie qui annoncent un certain « Hymne à la joie »…
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