Oberon

Si le nom d’Oberon évoque Shakespeare et Le Songe d’une nuit d’été, le dernier opéra de Weber a bien peu à voir avec la célèbre comédie. Le roi des elfes n’y fait que suivre les aventures du légendaire chevalier Huon de Bordeaux, mêlées par le librettiste James Robinson Planché à des intrigues secondaires, puisées chez Mozart ou dans des épopées italiennes.

L’ouverture à ce salmigondis féerique s’élance sur les appels du cor – instrument magique qu’Oberon confie à Huon –, vers des pages à l’entrain stupéfiant chez un musicien condamné par la tuberculose.

Weber, qui répond à la commande de Covent Garden, illustre théâtre londonien, y dirige les premières représentations ; il mourra la veille de son retour en Allemagne, le 5 juin 1826.