Dixit Haendel
Le programme
Œuvres
Georg Friedrich Haendel
Rodelinda, HWV19 (extraits)
Ariodante, HWV33 (extraits)
Dixit Dominus, HWV 232
Solistes
Francesca Aspromonte, soprano I
Marie Lys, soprano I
Chiara Skerath, soprano II
Lawrence Zazzo, contre-ténor
Benoît-Joseph Meier, ténor
Étienne Bazola, basse
Ensemble
Insula orchestra
accentus
Direction
Laurence Equilbey
« Dixit Dominus » : ces deux mots forment l’un des incipit les plus mythiques de l’histoire de la musique et sont associés à jamais à Georg Friedrich Haendel. À seulement 22 ans, le jeune compositeur a livré sur ce psaume de David son premier chef-d’œuvre majeur, un an après avoir entamé en Italie un périple aussi formateur que productif.
On y décèle déjà le talent de synthèse stylistique qui deviendra sa marque de fabrique. Toutes les ressources musicales de l’époque sont exploitées : la virtuosité vocale des solistes, le brillant de la musique chorale religieuse italienne, l’héritage du concerto grosso, ainsi que la rigueur du contrepoint germanique.
À son arrivée en Angleterre, en 1712, Haendel subit de nouvelles influences qui enrichissent d’autant plus sa palette. Il composera encore plus d’une trentaine d’opéras (notamment Giulio Cesare et Serses), et une vingtaine d’oratorios (dont le célèbre Messiah), dans lesquels l’art de l’aria da capo est sans cesse renouvelé. Tirant pleinement parti de voix parmi les plus agiles et les plus pures de son époque, Haendel rend avec un même réalisme la douleur, la détermination ou encore la sensualité.
Sous la direction de Laurence Equilbey, Insula orchestra donne à entendre toute la vigueur d’un compositeur encore à l’aube d’une fabuleuse carrière. En première partie, les sopranos Francesca Aspromonte, Chiara Skerath, et le contre-ténor Lawrence Zazzo nous mèneront à travers des extraits des opéras Theodora, Ariodante et Rodelinda, trésors de la vocalité haendélienne.
Dixit Dominus
Julien Benhamou
Note d'intention - Chiara Skerath
Dixit Dominus
Julien Benhamou
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la musique de Haendel ?
Son incroyable énergie et son immense talent à écrire pour la voix.
Entre les airs d’opéra et le Dixit Dominus, vous passez du profane au sacré. Est-ce que cela demande une approche différente ?
Vocalement c’est la même approche mais d’un point de vue d’interprétation c’est toute autre chose. Quand on chante de la musique sacrée on transmet le texte tandis que quand nous sommes à l’opéra nous « sommes » des personnages en chair et en os. Mais honnêtement le but reste le même, transmettre des émotions.
Quels sont les plus grands défis vocaux de ce récital ?
Me mettre au service de la musique, oublier que je chante (mais sans oublier les paroles car c’est la première fois que je chante ce programme !)
Vous qui avez chanté plusieurs fois avec Insula orchestra, quelle est votre relation avec cet ensemble ?
Quel que soit le style de musique que je fais avec Insula orchestra, c’est toujours un grand plaisir de travailler avec eux, je m’y sens chez moi et c’est également une chance de pouvoir se produire dans ce lieu magnifique qu’est La Seine Musicale. Je me réjouis de retrouver Laurence Equilbey pour cette série de concerts !
Pratique d’exécution
Haendel, Rodelinda (extraits)
Solistes SSA / 1.2.0.1 / Continuo : Orgue, Clav, luth / Cordes (7.6.4.3.2)
Haendel, Ariodante (extraits)
Solistes SSA / 1.2.0.1 / Continuo : Orgue, Clav, luth / Cordes (7.6.4.3.2)
Haendel, Dixit Dominus
1.2.0.1 / 0.0.0.0 / Continuo : Orgue, Clav, luth, cello, cb, basson / Cordes (7.6.4.3.2)
Diapason
415 Hz / Valotti
Nomenclature – Mode d’emploi
Boulogne-Billancourt
Auditorium de La Seine Musicale
Aix-en-Provence
Grand Théâtre de Provence
Dispositions de l’orchestre – Plans de scène
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Bibliothèque
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