Les Italiens à Paris
Leonardo García Alarcón, direction
Le programme
Œuvres
Saverio Mercadante – Sinfonia su motivi dello Stabat del celebre Rossini
Gioacchino Rossini – Pianto di Armonia sulla morte di Orfeo
Luigi Cherubini – Requiem en ut mineur
Soliste
Maxim Mironov, ténor
Ensembles
accentus
Insula orchestra
Direction
Leonardo García Alarcón
C’est à Paris que beaucoup d’Italiens sont venus chercher au XIXe siècle la gloire et l’inspiration. Séjour réussi pour Rossini qui y invite son compatriote Mercadante. Celui-ci y compose sa Sinfonia su motivi dello Stabat Mater di Rossini.
Quant à Cherubini, une grande partie de sa carrière se déroule dans la capitale française où il devient notamment surintendant de la chapelle de Louis XVIII en 1816, l’année même de la composition de son Requiem en ut mineur « à la mémoire de Louis XVI ».
Le bouillonnant chef d’orchestre Leonardo García Alarcón et le ténor Maxim Mironov, tous deux fins connaisseurs de ce répertoire, célèbrent les liens entre la France et l’Italie
Leonardo García Alarcón
Julien Benhamou, 2018
Note d'intention - Leonardo García Alarcón
Leonardo García Alarcón
Julien Benhamou, 2018
Pourquoi ce programme ?
On sait que l’Italie a toujours influencé Paris dans le domaine de l’opéra via Francesco Cavalli, Luigi Rossi et plus tard Jean-Baptiste Lully, mais on a tendance à oublier que Rossini, Bellini ou Donizetti habitaient à Paris.
D’une certaine façon, leurs musiques étaient françaises. On y trouve beaucoup d’influences du goût parisien, que ce soit dans l’instrumentation, l’harmonie (beaucoup d’accords de septième ou de neuvième), et bien sûr dans les accents car la prosodie française entraîne des notes pointées et non liées, comme en Italie.
Que représentait Rossini pour ses compatriotes ?
Il était le Parisien par excellence. Lorsqu’il arrête d’écrire de la musique, toute la société parisienne l’admire et se trouve honorée d’être invitée à ses dîners. C’est à ce moment-là qu’il a aidé de nombreux compatriotes à s’installer à Paris, comme Bellini, Donizetti, Mercadante…
Quel lien faites-vous entre les trois œuvres programmées ?
L’Italie est évoquée grâce à Orphée. C’est le premier opéra de l’histoire et le mythe continue d’inspirer les compositeurs italiens, comme on le voit avec La Cantate pour la mort d’Orphée de Rossini, une œuvre très peu jouée mais qui montre une facette plus « sérieuse » de sa musique.
Le Requiem de Cherubini est une œuvre monumentale, écrite dans un style de tombeau à la française ancien avec un esprit italien.
Quant à Mercadante, son exemple montre que même de jeunes compositeurs italiens fraîchement arrivés à Paris continuent d’admirer Rossini. Il est pour eux la base de la musique italienne : c’est le nouvel Orphée.
Pratique d’exécution
Mercadante, Sinfonia su motivi dello Stabat del celebre Rossini
2.2.2.2 / 4.2.3.1 / Timb. / Cordes (8.7.5.4.3)
Rossini, Pianto di Armonia sulla morte di Orfeo
Soliste T / Chœur TTB / 1.2.2.1 / 2.2.0.0 / Cordes (8.7.5.4.3)
Cherubini, Requiem en ut m
Chœur SATB / 0.2.2.2 / 2.2.3.0 / Timb. Tam-tam / Cordes (8.7.5.4.3)
Diapason
430 Hz
Nomenclature – Mode d’emploi
Boulogne-Billancourt
Auditorium de La Seine Musicale
Dispositions de l’orchestre – Plans de scène
Autres ressources associées
Contenu lié
Bibliothèque
Retrouver les ressources associées à cette œuvre dans notre bibliothèque numérique.Vous aimerez aussi
Dans le même thème