Beethoven / Angelich
Nicholas Angelich, piano
Le programme
Œuvres
Ludwig van Beethoven – Concerto pour piano et orchestre n° 5 en mi bémol majeur, op. 73 « Empereur »
Ludwig van Beethoven – Symphonie n° 7 en la majeur, op. 92
Soliste
Nicholas Angelich, piano
Ensemble
Insula orchestra
Direction
Laurence Equilbey
Le cinquième concerto de Beethoven, surnommé « L’Empereur » en raison de sa grandeur est le plus célèbre et le plus démonstratif. Le piano joue un rôle différent selon les mouvements. Dans le premier, il amplifie les motifs que l’orchestre lui propose ; dans le deuxième, il noue avec son partenaire orchestral un dialogue très égalitaire et humble; enfin, dans le dernier mouvement, c’est le piano qui mène allègrement son monde.
Quant à la Symphonie n° 7, Beethoven conçoit son écriture avec l’espoir de disposer d’un grand orchestre. La symphonie est construite selon une progression où le rythme joue le premier rôle, davantage que la mélodie, donnant à l’ensemble de l’œuvre un caractère dansant et une vigueur certaine. Immense succès à sa création, elle est aujourd’hui considérée comme l’une des plus illustres symphonies.
Sur piano romantique, Nicholas Angelich apporte toute sa science du phrasé et des couleurs, en harmonie et au diapason des instruments d’époque d’Insula orchestra.
Note d'intention - Laurence Equilbey
Nicholas Angelich
Warsaw Philarmonic, 2017
Pourquoi mettre en regard le Concerto pour piano n° 5 et la Symphonie n° 7 ?
Ces deux chefs-d’œuvre sont issus à peu près de la même période créatrice (entre 1808 et 1813), et présentent pourtant des facettes très différentes de Beethoven.
Le Concerto a été commencé peu de temps avant que les armées napoléoniennes ne bombardent Vienne et s’en emparent : les sonneries de cuivres y sont très présentes, et un style à la fois martial et noble imprègne l’œuvre.
Changement de décor pour la Symphonie n° 7 qui regorge de rythmes de danse, et rappelle par moments la joie de la Symphonie n° 6 « Pastorale ».
Quelle relation Insula orchestra entretient-il avec Nicholas Angelich ?
Nous avons initié une aventure artistique avec le Quatrième concerto de Beethoven en 2016. Notre entente musicale a été immédiate. La lecture de Nicholas est lumineuse, et il n’existe que très peu d’enregistrements avec instruments d’époque de cette œuvre.
Nous avons envisagé de graver les Quatrième et Cinquième concertos chez Warner Classics-Erato. Par la suite nous programmerons le Premier concerto de Liszt.
En quoi Beethoven est-il un compositeur inspirant pour une chef d’orchestre ?
Beethoven a non seulement composé mais aussi dirigé ses œuvres. Dans une certaine mesure, le travail de direction reconstitue les étapes du processus créateur de Beethoven. C’est l’un des compositeurs les plus excitants à diriger.
Les structures rythmiques sont fantastiques, il se décrivait lui-même comme un compositeur électrique. Sa musique appelle le geste, l’énergie impatiente, la poésie sonore. C’est aussi une structure rigoureuse qui valorise le travail de grand architecte que peut mener le chef d’orchestre.
Pratique d’exécution
Ludwig van Beethoven, Concerto pour piano et orchestre n° 5 en mi bémol majeur, op. 73 « Empereur »
Pno solo / 2.2.2.2 / 2.2.0.0 / Timb. / Cordes (10.8.6.5.4)
Ludwig van Beethoven, Symphonie n° 7 en la majeur, op. 92
2.2.2.2 / 2.2.0.0 / Timb. / Cordes (10.8.6.5.4)
Diapason
430 Hz
Nomenclature – Mode d’emploi
Boulogne-Billancourt
Auditorium de La Seine Musicale
Aix-en-Provence
Grand Théâtre de Provence
Aire Sur La Lys
Le Manège
Londres (Angleterre)
Barbican Center
Dispositions de l’orchestre – Plans de scène
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Direction… Varsovie et Katowice
Bibliothèque
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